Pour que le corps fonctionne correctement le PH du sang doit être de 7.4 : c’est-à-dire très légèrement alcalin (la neutralité est à 7). Son amplitude de variation est relativement faible : de 7.28 à 7.42.

L’oxygène rend le sang plus alcalin, le CO2 plus acide.

Lorsque ce PH est à sa normalité, l’hypothalamus (dont le rôle est important dans la régulation émotionnelle) est approvisionné par un sang qui favorise ses possibilités normales de réaction. Il engendrera une décharge immédiate consécutive à la charge d’une émotion. Cette réponse appropriée de l’évacuation émotionnelle se déroule dans un temps raisonnable.

Lorsque le PH glisse de 7.35 vers 7.28, le sang devient légèrement moins alcalin que la normale. Dans ce cas, le sang inhibe les réactions hypothalamiques et les décharges émotionnelles s’effectuent plus lentement, jusqu’au blocage.

En situation inverse, le sang devient plus alcalin et l’activité hypothalamique est suractivée. Il se produit alors des déblocages émotionnels accentués. Ainsi, le PH sanguin apparaît-il comme un régulateur de la vie émotionnelle. Or, si l’alimentation détermine en partie ce taux d’alcalinité, l’oxygénation l’influence elle aussi.

Les tensions musculaires sont, elles aussi, liées au PH sanguin. Elles apparaissent au fur et à mesure que le sang tend vers l’acidité. Les sportifs savent qu’un excès d’acide lactique dû à un effort prolongé va entraîner des crampes musculaires.

De la même manière, au quotidien, une mauvaise oxygénation, conséquente à une respiration insuffisante, engendre des tensions musculaires. Ces tensions peuvent contribuer aux douleurs de toutes sortes, en contraignant les mouvements, en écrasant les vertèbres et les articulations, en provoquant des spasmes, etc…

On comprend qu’une respiration normale et complète, en plus de favoriser la digestion et l’élimination comme on l’a vu, régule l’ensemble du tonus musculaire qui influence, à son tour, l’attitude corporelle et donc, notre confiance, notre voix, notre capacité d’action… et bien d’autres choses encore.

 

7 millions de respiration par an et les effets d’une mauvaise respiration sont cumulatifs. Ils réduisent notre vitalité, affaiblissent notre système entier et nous rend plus fragile à de nombreuses affections : infection, constipation, maladies respiratoires, problèmes digestifs, ulcères, dépression, baisse de la libido, troubles du sommeil, fatigues, migraines, problèmes de pression sanguine et vieillissement anticipé.

 

Malgré cela, la respiration fait l’objet de peu de considération y compris dans la médecine.

 

La plupart des gens aujourd’hui respirent trop, ce qui est dangereux parce que cela affecte le niveau de dioxyde de carbone dans nos poumons. Le niveau de CO2 n’est pas juste un gaz, c’est le principal régulateur de la plupart de nos fonctions corporelles. Quand le niveau est trop bas, on perd de l’énergie et permet les maladies. Le corps se défend en voulant réduire la respiration et la rend difficile : l’asthme et les difficultés respiratoires sont souvent des mécanismes du corps qui souhaite ralentir la respiration et augmenter le niveau de CO2 en tentant de réduire notre consommation d’air. Un autre mécanisme de défense contre la sur respiration est le mucus : il se forme quand une personne hyperventile.